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Les histoires d'Elodie

20 janvier 2014

Je voulais parler de lui, surtout maintenant

Je voulais parler de lui, surtout maintenant qu'il n'est plus là dans ma vie. Je ne sais pas comment je dois faire pour vivre avec cela ? Est-ce que je dois tout faire pour l'oublier ou attendre que le temps fasse tout disparaitre ? Je ne sais pas si j'y arriverais. Je l'aime tellement, je ne me vois pas utiliser le passé avec lui.

Il était tout pour moi, et c'était peut être ça le problème. Etre tout pour quelqu'un ce n'est pas forcément évident à vivre. Je l'aimais et je l'aime toujours. Je me voyais finir ma vie avec lui, vieillir ensemble tous les deux. J'aurais surement du m'occupper du présent avant de penser au futur. Je le regrette tellement à présent. Lui pense qu'il n'y a rien à regretter, parce qu'on a tout de même passé 5 ans ensemble, et que malgrés tout on a été heureux.

Oui peut être, mais on l'aurait été beaucoup plus si j'avais été capable de me sentir mieux et d'apprécier chaque précieuse minute que nous passions ensemble. Au lieu de penser à tout ce qui n'avait pas sa place entre nous. Je souffrais beaucoup, mais maintenant que tu n'es plus là c'est encore pire. Je suis seule,et j'ai peur de ne plus pouvoir y arriver même si je devrais faire les choses pour moi pour une fois.Et surtout j'ai tellement mal de ne plus pouvoir être avec toi, de ne plus savoir que si jamais ca ne va pas il y aura toujours tes bras où je pourrais trouver un peu de douceur. Il n'y a plus rien à présent que le froid et la peur.

Tu ne liras probablement jamais ces lignes et tu ne répondras plus jamais à mes appels. Je suis tellement triste que tu ne fasse plus parti de ma vie.

Ce que j'aimais le plus avec toi, c'était la tendresse qu'il y avait dans ton regard et de savoir que toi tu avais envie de me voir. Que tu m'aimais et que tu me le montrais. et ça pour moi c'était énorme. Même si j'avais énormément de mal à te le rendre en retour. Je voulais y travailler, très fort, mais je n'en aurais jamais le temps...

Je t'aime Julien et je t'aimerais toujours.

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28 décembre 2013

pour ne plus avoir peur de te perdre

Je me réveille ce matin, très tôt. Un peu surprise car j’étais épuisée hier soir. Je savais pourtant que mon état allait entrainer une grande fatigue. Rien de bien inquiétant pourtant, je suis enceinte et la naissance est pour bientôt. Une semaine tout au plus. Je caresse mon gros ventre avec tendresse, et je sens la tristesse étreindre ma poitrine. Tu n’es pas là, et tu ne pourras pas être présent auprès de nous avant un long moment.

Il est vrai que l’on avait jamais vraiment parlé d’avoir un enfant ensemble. C’était un accident, même si je préfère dire surprise, car cet enfant est bien un enfant d’amour. Je sais que tu m’aime malgré la distance, et que toi aussi tu souffres de cette situation. Tu sais que je t’aime et que je donnerais n’importe quoi pour partager les moments les futiles de ma grossesse avec toi. Tout comme je sais que tu feras pour être auprès de moi quand le bébé arrivera.

Dire qu’il y a bientôt 6 ans nous nous embrassions pour la première fois…

 

Je me redresse un peu surprise par le poids de mon ventre aujourd’hui. Le bébé est bas, je le sens qui pèse lourd comme pour me faire signe qu’il a trouvé la sortie. S’il pouvait attendre que tu sois là ce serait parfait !  Je ne peux m’empêcher de sourire, soulagée que la fin de ma grossesse arrive bientôt : je n’en pouvais vraiment plus !

Nous nous étions mis d’accord la veille pour le prénom que nous allions donner à notre petite fille.  En fait nous hésitons toujours entre deux : Lucie et Louise. C’était incroyable d’être sur la même longueur d’onde, nous le savions que la vie à trois serait parfaite : toi, moi et notre adorable bébé d’amour. Tu m’avais annoncé hier que tu quittais ton travail pour nous rejoindre et que tu ne nous quitterais plus rien que d’y penser j’en suis émue aux larmes. Tu m’as aussi dit que tu serais là en milieu de matinée, que tu allais prendre l’avion pour nous rejoindre. Je n’y croyais plus je pensais que j’allais mettre au monde notre fille seule.

 

Je suis bien trop ronde pour conduire ma voiture, j’ai eu le temps de prendre du poids depuis la fin de l’année scolaire. Deux mois à me reposer et à me préparer vraiment à ce qui m’attendait et à tentait d’oublier ce qui fut une période très difficile. Entre les moments où nous nous sommes séparés, ceux où ils étaient question de confier le bébé à sa naissance…

Je vais donc t’attendre une bonne partie de la matinée, en espérant qu’une certaine demoiselle ne décide pas de montrer le bout de son nez aujourd’hui.

En me levant, je la sens bouger. Elle promet déjà d’être une vraie boule d’énergie : j’ai bien fait de dormir ces dernières semaines.

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